Genèse du projet

Depuis de nombreuses années, la chorégraphe Léa Rault dialogue avec ma sœur Agathe, circassienne et trapéziste, sur leurs disciplines respectives. Un jour, elle l’a vue se reposer sur son trapèze, et ça lui a parlé plus que toutes les prouesses techniques qu’elle venait de réaliser. La voir habiter son agrès l’a émue. C’était comme s’ils ne faisaient qu’un. Comme si elle avait toujours été là-haut.

Pour En Haut En Bas, c’est cette image qui est incrustée dans la rétine de Léa. Elle s’est inspirée par la suspension d’une personne dans les airs, avec en contrepoint une personne au sol. Elle donc. En-bas. Qui dois ériger son regard pour la voir.

Elle aimerait inviter sa sœur à habiter son trapèze comme elle habite le sol. Elle imagine que leurs agrès respectifs définissent leurs corps, ou en tout cas, que c’est de là qu’elles partent, qu’elles parlent et qu’elles se parlent.

Mais comment s’y prendre” quand on n’habite pas le même monde ?, dit Juliette Gréco dans la chanson Un petit poisson, un petit oiseau. Comment partir de l’endroit où on réside, qui conditionne nos corps et nos comportements, et se retrouver sur un terrain commun, en s’amusant à changer “ses ailes en nageoires, les arbres en plongeoir, le ciel en baignoire” ? Comment bouleverser notre rapport aux sensations habituelles ?

Avec En Haut En Bas, Léa Rault aimerait travailler autour de mouvements libérateurs, jouissifs et qui les empuissantent, afin de construire un dialogue entre les deux mondes qu’elles habitent.

À travers des jeux de géométries variables – perspectives et échelles, des jeux de différences et similitudes, Agathe sera le centre, dans un espace en suspension, en 2D presque, très restreint et instable. En contrepoint de l’espace au sol, qui recouvre une circonférence énorme autour d’elle, et où Léa peut jouer de la 3D, dans une recherche de ces sensations de liberté de mouvements qui fait que quelque chose se débloque, s’élance dans l’espace et s’affranchit, un temps, de l’enveloppe corporelle et du sol.

Léa Rault fait le pari de transmettre ces sensations d’affranchissement de ces limitations au public, dans une forme courte (environ 30 minutes), adressée au jeune/tout public (à partir de 6 ans).

Équipe artistique

Conception et chorégraphie Léa Rault
Création et jeu Agathe et Léa Rault
Lumières Thibaut Galmiche
Costumes Anna Le Reun
Son Jérémy Rouault
Regard extérieur Jean-Baptiste André et Arnaud Stephan
Administration de production Charlotte Cancé, bureau AOZA

Partenaires

Coproducteurs Le Triangle, Cité de la Danse (Rennes), Lillico (Rennes), L’Onyx, Scène conventionnée d’intérêt national – art et création pour les arts chorégraphiques et circassiens (Saint Herblain), Le Carré Magique, Pôle National Cirque en Bretagne (Lannion), Les sept théâtres du Festival “Prom’nons nous” (Morbihan) et ANCRE – réseau jeune public en Bretagne.

Soutiens Ay-Roop – Rennes – Scène de Territoire Cirque, Spectacle Vivant en Bretagne

La compagnie Pilot Fishes est soutenue par la DRAC Bretagne, par la Région Bretagne et par le Conseil départemental des Côtes d’Armor.

Calendrier

Sortie de création
Semaine du 14 octobre 2024, PREMIÈRE – Festival Marmaille en partenariat avec Le
Triangle, Cité de la Danse, Rennes
Planning de diffusion à venir…

  • Compagnie : Pilot fishes
  • Domaine artistique : Danse et cirque
  • Âge : A partir de 6 ans
  • Durée : 30-40 min environ
  • Site internet : https://pilotfishes.com/fr/